Devant un public plus nombreux qu'en avril, la seconde "soirée découverte" des Jours de Lumière a donné la parole à Joël Barbiero, l'un des futurs invités du festival 2019 et qui se trouve par ailleurs installé à... Tallende
Après une présentation teintée de nostalgie sur l'état de l'art contemporain aujourd'hui et son rattachement personnel à l'art moderne, Joël Barbiéro nous a dit combien il se sentait proche de "l'arte povera", un art du dépouillement extrême, des couleurs ternaires, du retour à la matière dont certains maîtres l'ont influencé, tels Eugène Carrière ou Zoltan Music. Fils de maçon, il se sent proche de la matière brute, simple, presque monochrome.
Au contact de la nature auvergnate et des vergers de Tallende, il aime se promener, noter, griffer sur un cahier une impression, une idée, un sentiment, le mouvement d'une branche... et c'est ensuite au cœur de l'atelier, après avoir marché que l'œuvre débute, s'enrichit jour après jour, et ne sera terminée que dans le regard du spectateur qui l'accueille.